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Thème Agrégation interne 2008

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Thème Agrégation interne 2008 Empty Thème Agrégation interne 2008

Message par TitiaN Jeu 25 Juin - 19:01

Sujet
Devançant les bourgeoises d'aujourd'hui, qui semblent ignorer qu'en présence de canidés nains dont elles s'affublent ces dernières suscitent de bien désavantageuses réflexions (du type : qui promène l'autre?), la duchesse d'Albe pouvait-elle savoir que, représentée avec son animal, le spectateur serait tenté d'esquisser le parallèle qu'on devine ? Cet art du contrepoint qui permet à Goya de brosser comme si de rien n'était un portrait chargé d'un peu de fiel, fait de la toile du maître le lieu d'un bien curieux processus. En droit et en fait marginal, mais impérieusement désigné par sa maîtresse dont c'est évidemment la fonction d'occuper la première place, le petit chien constitue un objet de référence dont l'excentration même déstabilise le portrait dans son équilibre premier: le visage de cette Grande d'Espagne, qui ne peut en principe souffrir aucune comparaison, est pourtant bel et bien mis sur la sellette. Non pas tant pour son apparence intrinsèque - irréprochable il est vrai - que pour l'aspect dérisoire qu'il y avait à se faire représenter de la sorte flanqué d'un tel quadrupède, qui fût de surcroît, assorti à sa maîtresse. Car, en dépit de sa blancheur, le pelage du chien rime d'évidence avec l'abondante chevelure de la dame. Quant au ruban rouge arboré par ledit chien, il constitue, à n'en point douter, une touche assassine. Certes, le ruban a beau conforter le pékinois dans son rang d'accessoire, par un cruel retournement des signes, cependant, ce bout de tissu nous dit aussi que la Duchesse n'a pas craint de voir ses « couleurs » ravalées à bien peu de choses.
  Et ce va et vient qui fonde la comparaison de céder volontiers la place à l'exercice injurieux de la métaphore. Parce qu'ils sont sagement cantonnés à leur place respective, la duchesse et son ineffable cabot n'ont de cesse de nous installer face à ce qu'ils ne peuvent finalement s'opposer : l'espace régressif d'une assimilation !
P. Fresnault-Desruelle, La peinture au péril de la parole, « Sur La duchesse d'Albe de Goya », Muntaner, 1995, p. 66-68

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Message par TitiaN Ven 26 Juin - 17:53

Voici ma traduction :
Adelantándose a las burguesas de hoy en día, quienes parecen ignorar que en presencia de perros enanos con los que se atavian éstas suscitan muy desventajosas reflexiones (del tipo de: ¿Quién pasea al otro?), ¿podía saber la Duquesa de Alba que representada con su animal el espectador estaría tentado de esbozar el paralelismo que uno adivina?
Ese arte del contrapunto que le permite a Goya pintar como si nada un retrato cargado de un poco de hiel hace del lienzo del maestro el lugar de un proceso muy curioso. Por consecuencia marginal, pero imperiosamente designado por su dueña cuya función evidente es ocupar el primer plano el perrito constituye un objeto de referencia cuya misma posición excéntrica desestabiliza el retrato en su equilibrio primero: la cara de esta Grande de España que, en principio, no puede someterse a ninguna comparación es sin embargo, efectivamente, es puesta en tela de juicio. No tanto por su apariencia intrínseca – irreprochable a decir verdad – como por el aspecto irrisorio que había en hacerse representar así acompañada por un tal cuadrúpedo que además hiciera juego con su dueña. Porque a pesar de su blancura, el pelaje del perro rima evidentemente con la abundante cabellera de la dama. En cuanto a la cinta roja enarbolada por dicho perro, constituye sin duda alguna una pincelada mortífera. Cierto es que por mucho que la cinta confirma al perro pequinés en su rango de accesorio, por una cruel inversión de los signos, no obstante, ese trozo de tela nos dice también que la Duquesa no temió ver que sus «colores» estuvieran reducidos a tal cosa.
Y ese vaivén que funda la comparación de ceder sin dificultad el lugar al ejercicio injurioso de la metáfora. Porque están dócilmente arrinconados en sus lugares respectivos la Duquesa y su inefable perro no dejan de colocarnos ante lo que no pueden oponerse finalmente: ¡el espacio regresivo de una asimilación! 

P. Fresnault-Desruelle, La peinture au péril de la parole, « Sur La duchesse d'Albe de Goya », Muntaner, 1995, p. 66-68


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Message par Linar Lun 29 Juin - 8:01

Hola,
No soy una experta en traducción, pero me parece que la tuya está bien. Sólo te quería preguntar por el verbo “affubler” y la traduction “du type” yo lo puse “tipo”.
A mí me dio dificultad traducir el “thème” especialmente expresiones como “ En droit et en fait marginal”, “bel et bien mis sur la sellette”, “qui fût de surcroît”, “son ineffable cabot n’ont de cesse”
A continuación encontrarás mi traducción


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Message par Linar Lun 29 Juin - 8:03

Superando a las burguesas de hoy en día, quienes parecen ignorar que en presencia de caninos enanos con los que se ridiculizan éstas suscitan muy desventajosas reflexiones (tipo: ¿Quién pasea al otro?), la duquesa de Alba podía saber que, representada con su animal, ¿el espectador intentaría esbozar el paralelo que se sospecha? Este arte de contrapunto que permite a Goya pintar como si no pasara nada un retrato cargado de un poco de hiel, hace del lienzo del maestro el lugar de un muy curioso proceso. Erguido y como hecho marginal, pero imperiosamente designado por su dueña cuya función indudable es la de ocupar el primer plano, el perrito constituye el objeto de referencia cuya excentración misma desestabiliza el retrato en su equilibrio primario: la cara de esta Grande de España, que no puede, en teoría, sufrir ninguna comparación, es por lo tanto sin lugar a dudas puesta en el banquillo. No tanto por su apariencia intrínseca- irreprochable es cierto- que por el aspecto irrisorio que tenía allí a hacerse representar de esa manera acompañada por un cuadrúpedo, que fuera por añadidura, hiciera juego con su dueña. Ya que a pesar de su blancura, el pelaje del perro rima evidentemente con la abundante melena de la dama. En cuanto a la cinta roja lucida por el dicho perro, constituye, sin lugar a dudas, un toque asesino. Por supuesto, la cinta por mucho que conforta el pekinés en su rango de accesorio, por un cruel cambio de signos, sin embargo, ese pedazo de tela nos dice también que la Duquesa no temió ver sus “colores” rebajados a muy poca cosa.
Y ese ir y venir que funda la comparación de ceder voluntariamente el lugar al ejercicio injurioso de la metáfora. Porque están sabiamente encuartelados en sus lugares respectivos, la duquesa y su inefable chucho no dejaran de instalarnos frente a lo que finalmente podrían oponerse: ¡El espacio regresivo de una simulación!
P. Fresnault-Desruelle, La peinture au péril de la parole, « Sur La duchesse d'Albe de Goya », Muntaner, 1995, p. 66-68

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Message par TitiaN Lun 29 Juin - 16:28

Hola Linar,
Le verbe, ici, est "s'affubler", qui signifie "se vêtir, être vêtu de manière à être ridicule". Dans le texte, ce sont les chiens qui ridiculisent les bourgeoises. Pour "tipo", j'ai traduit "du type" par "del tipo" car pour moi, c'est un complément du nom "réflexions". 
"En droit et en fait", j'ai compris que c'était une conséquence car le chien n'est pas au premier plan, il est sur le côté mais c'est un "objet de référence".
Pour "être bel et bien mis sur la sellette", j'ai compris que le texte voulait dire que la position du chien sur le tableau mettait la duchesse d'Albe dans une position plutôt critique. 
Pour "qui fût de surcroît", c'est le subjonctif imparfait qui t'a gêné ou la traduction de "de surcroît" ? Et pour ta dernière phrase, le mot "cabot" signifie "chien" mais dans un registre familier. 
En revanche, moi, je voudrais savoir pourquoi as-tu utilisé le verbe "superar" ? Peut-on l'employer dans le sens de "devancer dans la mode" ? Ici, la mode c'est que les bourgeoises se promènent avec leur chien. Elle était la première des bourgeoises à le faire.
Autre point : la traduction du pronom personnel indéfini "on" en espagnol. Pourquoi as-tu utilisé "se+3ème personne" ? Moi, j'ai choisi "uno" parce que, pour moi, le narrateur fait partie des spectateurs qui regardent le tableau, non ?
J'ai renforcé la structure "que LE permite a Goya..." avec le pronom complément.
"que fuera por añadidura, hiciera juego con su dueña" : je ne comprends pas pourquoi tu as mis deux verbes au subjonctif imparfait, ici, "fuera" et "hiciera". En français, il n'y a qu'un verbe "assortir" mais conjugué au subjonctif imparfait.
"la Duquesa no temió ver sus “colores” rebajados a muy poca cosa" : moi, je suis passée par une subordonnée car le sujet dans la principale et dans la subordonnée sont différents.
J'ai utilisé le mot "vaivén" pour "va et vient". 
A la fin, j'ai employé le mot "asimilación" et non pas "simulación".

TitiaN

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Message par Linar Mar 30 Juin - 7:25

Hola,
Gracias por tu respuesta.
Antes de responder a tus preguntas, me gustaría saber por qué  traduces “affluber” por ataviar; me parece que ataviar es adornar no poner en ridículo.  por qué hay un subjuntivo imperfecto en la frase "qui fût de surcroît". Y en esta frase “En droit et en fait marginal” está hablando del perro. Lo entiendo como si estuviera describiendo la imagen= el perro derecho y hecho a un lado.

Por el verbo superar, la verdad lo primero que se me vino a la cabeza fue “sobrepasar”, es superar obstáculos, pero yo creo que tu opción de “adelantar” es la más conveniente
« la traduction du pronom personnel indéfini "on" en espagnol. Pourquoi as-tu utilisé "se+3ème personne" ? Moi, j'ai choisi "uno" parce que, pour moi, le narrateur fait partie des spectateurs qui regardent le tableau, non ? »
Utilicé « se + 3ème personne » porque pensé que es el más general, que el narrador puede o no incluirse en lo que dice. La verdad se me dificulta mucho la traducción de “on”. Te pongo lo que dice el rapport du jury 2011.
« L’espagnol n’a aucun équivalent du « on » français. Pour exprimer un sujet indéfini, le locuteur hispanophone a le choix entre différentes tournures, les trois principales sont : un verbe à la troisième personne du pluriel, le pronom personnel « se » suivi d’un verbe à la troisième personne du singulier ou du pluriel ou encore « uno ». Le choix dépend du degré d’indétermination voulu par le locuteur et de l’inclusion ou non de celui-ci dans ce sujet non défini.
Avec une forme verbale à la troisième personne du pluriel (ex : Llaman a la puerta), l’indétermination est totale et le locuteur ne s’inclut jamais. Avec « se + verbe à la 3ème personne du singulier ou du pluriel », l’indétermination est relative et le locuteur peut s’inclure (ex : Aquí se está bien = les gens en général et moi éventuellement) ou ne pas s’inclure (ex : En la época de mi abuela, se comía más pan). Cette tournure est à écarter avec un verbe pronominal. Quant au pronom indéfini « uno », il suppose l’idée d’individualité et l’inclusion du locuteur : ce qui est dit le concerne lui et peut être généralisable à d’autres (ex : Aquí está uno a gusto). Mais il arrive également que « uno » ne soit qu’un simple substitut, un camouflage stylistique de « yo » (ex : ¿Qué quieres que te diga ? ¡Uno tiene que obedecer !). Dans ce cas, un locuteur féminin peut, s’il le souhaite, marquer l’accord (Una tiene que obedecer). »
Parece ser que tienes razón en este punto.
J'ai renforcé la structure "que LE permite a Goya..." avec le pronom complément
Pienso que es una buena idea. Pero no creo que sea obligatoria.
"que fuera por añadidura, hiciera juego con su dueña" : je ne comprends pas pourquoi tu as mis deux verbes au subjonctif imparfait, ici, "fuera" et "hiciera". En français, il n'y a qu'un verbe "assortir" mais conjugué au subjonctif imparfait.
Esta parte no la entendí muy bien y es lo primero que se me ocurrió poner
• Vaivén yo creo que es lo mismo que va y viene
"la Duquesa no temió ver sus “colores” rebajados a muy poca cosa" : moi, je suis passée par une subordonnée car le sujet dans la principale et dans la subordonnée sont différents.
Me puedes explicar más lo de la subordinada por favor.
• Por simulación, tienes razón es asimilación

cordial saludo

Linar

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Message par TitiaN Mer 1 Juil - 12:16

Linar,
Pour "ataviar", c'est vrai. J'aurais dû ajouter un adverbe comme "ridiculosamente". Pour "ridiculizar", je ne sais pas si on peut le mettre pour la mode. 
La phrase exacte est "qui fût de surcroît, assorti à sa maîtresse". Dans cette phrase, il n'y a qu'un verbe conjugué "fût assorti". Le verbe à conjuguer est "assortir" et non pas "fût" et "assorti". Pour l'emploi de l'indicatif ou du subjonctif, c'est la même chose que ce que tu as dit en version pour les relatives et leur mode.
"En droit et en fait marginal", l'adjectif est "marginal" et qualifie le chien ou plutôt c'est sa position sur le tableau qui le rend marginal. On parle de sa position juste avant dans le texte. Donc, "erguido y como hecho", ne peut pas convenir. Le fait d'être marginal est dû à sa position sur le tableau. Donc, pour moi c'est cause (position sur le tableau) - conséquence (marginal), non ?
Pour la traduction du pronom personnel indéfini "on", je peux faire un tableau récapitulatif dans la partie "grammaire".
Pour le dernier point de grammaire, avec la subordonnée, dans la phrase le participe passé adjectivé "ravalées" concerne "les couleurs", donc, sujet du verbe. D'accord ? En espagnol, tu ne peux pas avoir de construction directe (sans subordonnée) quand il y a 2 sujets différents dans la principale (la Duquesa) et la subordonnée (los colores). La Duchesse a craint de voir quoi ? "ses couleurs ravalées à bien peu de chose". C'est une subordonnée complétive du verbe "voir" et qui est COD du verbe. As-tu compris Linar ?
Saludos

TitiaN

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